Université de Kyoto
L’université de Kyoto (京都大学, Kyōto daigaku), dont le nom est couramment abrégé en Kyōdai (京大), est une université japonaise située à Kyoto. Elle a été fondée en 1897 en tant qu’université impériale du Japon et appartient depuis 2004 à l’association des universités nationales du Japon.
En 2010, elle compte environ 22 000 étudiants, tous cycles confondus, dont 1 430 étudiants étrangers, 2 875 enseignants et 2 533 personnels administratifs. Ses trois campus sont situés à Kyoto et dans sa périphérie, plus particulièrement les quartiers de Yoshida et de Katsura, ainsi que dans la ville d’Uji. Elle est organisée en dix facultés pour le premier cycle et en dix-sept pour les suivants et compte par ailleurs plusieurs infrastructures comme un hôpital universitaire, un service de bibliothèques comprenant plus de six millions de livres, ainsi qu’un musée.
Parmi les personnalités liées à l’université, neuf anciens étudiants ont obtenu un prix Nobel, deux ont obtenu une médaille Fields, deux ont été Premiers ministres du Japon, et un président de Taïwan.
Composantes de recherche
L’université compte 14 instituts de recherche (研究所, kenkyūsho?) dont l’activité représente une partie de la recherche menée par l’établissement. Le premier d’entre eux, l’institut de recherche en chimie, a été créé en 1926, mais les ouvertures de la plupart d’entre eux remontent aux années 60 et 70. Dans le domaine de la recherche médicale et des sciences du vivant, l’université compte avec l’« institut de recherche en virologie », l’« institut de recherche sur les cellules souches pluripotentes induites », l’« institut de recherche sur la médecine de pointe », et avec l’« institut de recherche sur les primates » quatre structures de recherche. La recherche en sciences humaines dispose d’un « institut de recherche sur le sud-est asiatique », d’un « institut de recherche en sciences économiques », et d’un « institut de recherche en sciences humaines ». La recherche en sciences fondamentales est menée via l’« institut de recherche en physique théorique », l’« institut de recherche en mathématiques », l’« institut de recherche sur l’énergie », et l’« institut de recherche en chimie ». La recherche en sciences appliquées est elle portée par l’« institut de recherche sur la prévention des risques », par l’« institut de recherche sur les réacteurs », et par l’« institut de recherche pour le développement durable ».
Des centres de recherches sont aussi chargés d’une partie des activités dans ce domaine, ainsi que d’autres activités connexes. Les sciences du vivant comptent le « centre de recherche sur l’écologie », le « centre de recherche sur la préservation de l’environnement », le « centre de recherche sur les sciences de la durabilité », le « centre de recherche sur la survie et l’adaptation de société à des conditions météorologiques extrêmes », ainsi que du « centre de recherche en radiobiologie ».
Dans le domaine des sciences humaines, l’université compte sur le « centre pour les études sur les médias et l’informatique », le « centre pour les études d’aires », le « centre pour la promotion de l’excellence dans l’enseignement supérieur », le « centre de recherche et d’éducation dans les sciences », le « centre pour l’étude de l’héritage culturel », le « centre d’étude sur l’Afrique », le « centre de recherche sur la condition féminine », et le « centre pour la promotion de l’enseignement et de la recherche interdisciplinaire ».
La chimie dispose d’un centre pour les « sciences des matériaux et des basses températures », d’un « institut Fukui pour la chimie fondamentale », et d’un « centre de recherche sur les radioisotopes ».
Les sciences du vivant disposent d’une « unité d’enseignement pour la formation des leaders en sciences pharmaceutiques et en ingénierie de pointe », d’un « institut de sciences appliquées pour les cellules souches », du « centre de recherche Kokoro », d’une « unité de recherche pour l’ingénierie biomédicale de pointe », et d’un « centre de recherche sur la vie sauvage ».
L’université dispose aussi d’une « unité de recherche sur le futur des sciences », d’une « unité pour les études synergiques sur l’espace », et d’« une unité de recherche internationale pour l’application des sciences sur les systèmes complexes ». Enfin, d’autres centres fournissent un appui à ces structures en se chargeant de certaines activités annexes, comme le « centre pour la promotion des jeunes chercheurs », le « centre international », les archives et le musée de l’université, un service de santé, ou encore un centre d’orientatio.