France Parkinson
France Parkinson a été créée en 1984 par le Professeur Yves Agid, neurologue à l’Hôpital de la Pitié-Salpétrière. Son objectif était de créer du lien entre les malades pour éviter qu’ils s’isolent et restent seuls face à la maladie de Parkinson. À cette époque, cette maladie était très peu connue et la couverture médiatique était inexistante.
La création de l’association a permis aux malades et à leurs familles d’échanger et également de faire entendre leurs voix auprès des pouvoirs publics et des médias.
Convaincue de l’intérêt de la recherche, l’association s’est très rapidement investie dans la collecte de fonds afin de soutenir des projets de recherche dédiés à la maladie de Parkinson.
Reconnue d’utilité publique en 1988, l’association n’a cessé de développer ses activités pour les malades et ses actions pour financer la recherche.
Au sein de l’association, le Comité scientifique sciences médicales, cliniques et fondamentales et la Commission sciences humaines et sociales sélectionnent les projets de recherches qui seront soutenus, grâce à la générosité des donateurs.
Commission sciences humaines et sociales
En 2016, France Parkinson a créé sa Commission sciences humaines et sociales pour favoriser le développement d’études de sciences humaines et sociales, via un appel à projets annuel.
En effet, la prise en charge de la maladie de Parkinson et de ses conséquences ne s’arrête pas au cadre de la prise en charge médicale. Les sciences humaines et sociales permettent d’aborder les problématiques relatives à la qualité de vie, l’impact psychologique de l’annonce du diagnostic, l’impact de la maladie sur le maintien dans l’emploi…
Un appel d’offres de recherche annuel sera lancé chaque début d’année sur les thématiques suivantes :
- Malades (droits des personnes, statut et place, qualité de vie,…)
- Aidants familiaux et professionnels
- Interventions psychosociales (évaluation d’interventions psychosociales, environnement et nouvelles technologies, outils,…)
- Représentations sociales (représentations sociales de la maladie, trajectoires de personnes,…)
- Contexte de la maladie (dispositifs, aspects socio-économiques, …)
- Évaluation des actions non médicamenteuses
- Impact de l’activité physique
- Impact de la rééducation fonctionnelle