Institut universitaire sur les dépendances (IUD)

La désignation d’Institut universitaire sur les dépendances lui a été conférée par le ministère de la Santé et des Services sociaux le 21 août 2007. La mission de l’IUD est de :

• Développer les connaissances dans le domaine des dépendances
• Accompagner et soutenir, par la recherche, les milieux cliniques pour le développement de pratiques de pointe
• Diffuser et partager les connaissances issues de la recherche et des données probantes
• Contribuer à la formation des intervenants du réseau de la santé et des organismes partenaires à l’échelle provinciale
• Participer à l’évaluation des technologies et des modes d’intervention en dépendance

Dans le cadre de sa mission universitaire, l’IUD travaille notamment à documenter l’ampleur du phénomène des dépendances au Québec, les facteurs qui y sont associés et les processus pouvant expliquer les trajectoires de consommation ou de rétablissement, de même que l’influence de certains milieux ou réseaux sociaux. Pour y parvenir, il compte sur la contribution d’un important bassin de chercheurs, d’étudiants, d’intervenants/cliniciens et de partenaires issus de tous les horizons. Leurs actions permettent non seulement le développement d’une expertise à l’échelle du Québec, mais aussi la mise en œuvre de programmes d’intervention adaptés pour le mieux-être des personnes dépendantes, et celui de leur famille. Trois axes structurent la programmation de recherche du l’IUD:

• Consommateurs et entourage vise à documenter la prévalence, les facteurs de risque et de protection, les trajectoires d’utilisation des services et ses déterminants, les profils des clientèles et les trajectoires de consommation et de rétablissement;
• Services et outils vise à identifier et évaluer les meilleures stratégies de prévention, de détection et d’évaluation, ainsi que de traitement, de réadaptation et de réinsertion des consommateurs dans divers milieux de pratique et de vie;
• Intégration et modélisation vise à améliorer l’adéquation des services aux besoins et l’intégration du dispositif de soins (Axe 2) pour mieux répondre à la diversité des addictions et troubles concomitants associés (Axe 1)